premires grues bientt en vue dans le quartier de Blosne Rennes

Premire commune avoir sign un protocole de prfiguration de ses projets de renouvellement urbain (voir notre article du 24 juillet 2015), Rennes s'apprte accueillir les grues, au titre du Nouveau Programme national de rnovation urbaine (NPNRU), dans le quartier de Blosne, occupant 200 hectares au Sud-Est de la ville. Ce quartier fait en

Première commune à avoir signé un protocole de préfiguration de ses projets de renouvellement urbain (voir notre article du 24 juillet 2015), Rennes s'apprête à accueillir les grues, au titre du Nouveau Programme national de rénovation urbaine (NPNRU), dans le quartier de Blosne, occupant 200 hectares au Sud-Est de la ville. Ce quartier fait en effet l'objet d'un vaste programme de rénovation courant jusqu'en 2030, en partie co-financé par l'Anru. Les projets cofinancés dans le cadre du NPNRU 2015 et 2025 représentent un investissement de 115 millions d'euros (*).
La construction de 1.300 logements devrait notamment y être lancée d'ici à 2025 et 2.000 nouveaux logements sont prévus à l'horizon 2030 (dont 80% en accession libre et aidée, en majorité supérieur au T3) dans ce quartier qui, en 10 ans, a vu sa population passer de 24.000 à 17.000 habitants dans un contexte "d'appauvrissement et de vieillissement de la population", explique Sébastien Sémeril, adjoint au maire délégué à l'urbanisme et au développement durable.

La convention serait signée avant l'été

La convention de renouvellement urbain, qui arrêtera notamment le plan de financement des projets retenus par l'Anru, n'est pas encore signée, l'objectif étant qu'elle le soit d'ici l'été 2016. Mais Blosne-Est fait partie de ces projets qui "font consensus" et pour lesquels le comité d'engagement de l'agence a donné son feu vert.
Des opérations de réhabilitation sont également au programme, dont certaines s'inscrivent dans le cadre du NPNRU. Sébastien Sémeril évoque à cet égard "un enjeu très fort", celui d' "assurer la rénovation énergétique des équipements et des immeubles existants, tant au niveau du parc locatif social en lien avec les bailleurs sociaux, comme Archipel Habitat, mais aussi au niveau des copropriétés privées (4.350 logements) qui ont un besoin indispensable d'être rénovées". Près de 800 logements sociaux sont concernés par ces enjeux de rénovation.
"Un aménagement paysager suivra ces constructions neuves et ces réhabilitations, avec la mise en perspective d'un parc en réseau", pour lequel la ville sollicite un co-financement par l'Anru, précise Sébastien Sémeril.

Restructurations commerciales cofinancées par l'Anru

Il est également prévu de "travailler à une centralité de ce quartier autour de la place de Zagreb", dont l'aménagement et les opérations de restructuration commerciale seront cofinancées par l'Anru, dans le cadre de ses nouvelles compétences. De même, l'agence cofinancera la création de la "maison du projet", dont l'ouverture est prévue au printemps 2017, ainsi que la création d'un nouveau pôle associatif attendu "à l'horizon 2019", ou encore celle du futur conservatoire, de plus de 4.400 mètres carrés, attendu pour 2020.
Blosne-Est verra aussi l'arrivée du Quadri, bâtiment de commerces et de bureaux ne relevant pas du NPNRU, dont le chantier démarrera début 2017, et dans lequel sont programmés 5.000 m2 de cellules commerciales en rez-de-chaussée, quatre étages de bureaux répartis et un pôle d'économie sociale et solidaire, avec à la clé "200 emplois", promet-on à la ville.

avec AEF

(*) Avec les deux autres quartiers visés par le protocole de préfiguration de Rennes métropole - la ZAC Maurepas-Gayeulles et le quartier du Gros Chêne – ce sont 400 millions d'euros d'investissement qui seraient programmés. Parmi les partenaires financiers figurent la région Bretagne dans le cadre du contrat de territoire, Rennes Métropole au nom de sa compétence habitat ainsi que les bailleurs sociaux Espacil Habitat et Archipel Habitat qui interviendront dans le renouvellement et la réhabilitation de leur patrimoine. L'Anru pourrait également financer "entre 10% et 20%" de l'enveloppe globale.

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