dbats houleux sur les services sociaux

Le Parlement européen a entamé mardi 14 février l'examen, en première lecture, de la directive sur la libre circulation des services au sein de l'Union européenne. L'issue du vote prévu jeudi matin est très incertaine alors que les tractations vont bon train pour obtenir une majorité. Le compromis obtenu la semaine passée a mis fin au principe du "pays d'origine", mais il suscite l'opposition des partisans d'une directive plus libérale qui dénoncent l'exclusion de larges secteurs économiques. Le principal enjeu repose sur les services publics. Trois amendements apportés à la nouvelle mouture (292, 313 et 318) excluent les services d'intérêt général, les services sociaux les soins de santé. Une partie de la droite souhaite que les services d'intérêt économique général, fournis contre rémunération, puissent être soumis à la concurrence européenne. Le groupe socialiste (PSE) s'est dit confiant, mardi, d'obtenir "une large majorité" pour le compromis. De son côté, le groupe PPE (conservateur) devait se réunir dans la soirée pour déterminer une position commune. Seul un vote massif du Parlement obligerait la Commission, qui détient le pouvoir législatif, à intégrer dans le texte initial les amendements votés.

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