L'Etat s'apprte cder ses parts de l'aroport de Toulouse-Blagnac

Publi le11 juillet 2014par M.T. Dveloppement conomique LAgence des participations de lEtat va engager une procdure de cession de la participation de lEtat au capital de la socit Aroport Toulouse-Blagnac, ont annonc le ministre des Finances, Michel Sapin, et son homologue de lEconomie Arnaud Montebourg, vendredi 11 juillet, dans un communiqu.LEtat dtient aujourdhui 60% du


L’Agence des participations de l’Etat va engager une procédure de cession de la participation de l’Etat au capital de la société Aéroport Toulouse-Blagnac, ont annoncé le ministre des Finances, Michel Sapin, et son homologue de l’Economie Arnaud Montebourg, vendredi 11 juillet, dans un communiqué.
L’Etat détient aujourd’hui 60% du capital de l’aéroport. Les autres actionnaires sont la chambre de commerce et d’industrie de Toulouse (25%), et les collectivités territoriales (région Midi-Pyrénées, département de Haute-Garonne, communauté urbaine de Toulouse-Métropole) qui en possèdent chacune 5%.
Cette privatisation, qui se fera par appel d’offres, aura lieu en deux temps. L’Etat cédera tout d’abord immédiatement jusqu’à 49,99% du capital, avec une option de vente pour les 10% restants. "La chambre de commerce et d’industrie de Toulouse sera également invitée à céder une fraction de sa participation aux côtés de l’Etat, si elle en exprime l’intention", précise Bercy. Le choix du nouvel actionnaire devrait être connu cet automne.
Cette annonce intervient au lendemain des annonces d’Arnaud Montebourg appelant à une relance des investissements dans les infrastructures, notamment portuaires et ferroviaires.
Pour rappel, la loi du 20 avril 2005 relative aux aéroports avait permis la transformation d'une dizaine d'aéroports régionaux français, jusqu'alors gérés par les CCI, en sociétés anonymes détenues à 40% par les collectivités territoriales et les CCI, et à 60% par l'Etat. Ce dernier s’était alors engagé à ce que le capital de ces sociétés reste majoritairement public jusqu’en 2013. Une première tentative de privatisation avait avorté en 2011, face à l’opposition des élus qui avaient demandé à pouvoir augmenter la participation des collectivités pour empêcher une privatisation (sur le sujet voir nos articles ci-contre). La cession des parts de l'Etat dans quatre aéroports, Toulouse, Lyon, Bordeaux et Montpellier, avait été chiffrée à 500 millions d'euros par l'association TDIE.
 

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